Au-delà de la passion pour le vintage et la belle déco, Mameez, c’est avant tout une aventure humaine. Nous avons la chance de rencontrer bon nombre d’entrepreneurs inspirants et passionnés. Tous cultivent un véritable savoir-faire au service de l’événementiel et nous avons plaisir à collaborer avec eux. Aussi, nous avions à cœur de vous les présenter sur notre blog !

Aujourd’hui, c’est Juliette, créatrice de l’Ateliette qui se prête au jeu de l’interview. Pétillante, créative et engagée pour une consommation responsable, elle propose une cuisine où le plaisir et le partage sont au centre de la démarche.

Dis-nous tout. Quand tu étais petite, qu’est ce que tu voulais être ?

Je voulais être pâtissière ! J’adorais faire des gâteaux, ça me fascinait. J’en ai toujours fait à la maison avec mon papa, on essayait d’être précis, d’avoir de la justesse, de l’équilibre dans les saveurs, avec ma maman, la cuisine était toute autre, plus intuitive, moins technique et plus sensorielle, plutôt du salé aussi, des légumes colorés, des tartines… Une cuisine de partage joyeuse. Petite je passais des heures à regarder les livres de cuisine… C’est toujours le cas !

Est-ce que cela a orienté ton parcours par la suite ? 

Alors oui et non. L’envie était bien là, mais il y a quand même eu un petit détour. J’ai d’abord été étudiante à la fac d’histoire après mon bac. Mes parents voulaient absolument que je fasse des études et il y a 20 ans, la pâtisserie c’était un peu une voie de garage. J’ai donc attendu d’avoir le diplôme pour me lancer, montrer que la cuisine c’était vraiment mon choix.

Comment s’est passé ton changement de voie ? 

Je n’ai pas repris d’études de cuisine car j’étais trop âgée et que c’était compliqué pour moi de me remettre dans une formation. En revanche, tout au long de mes études, j’ai travaillé dans la restauration. J’ai commencé à la plonge, puis j’ai été commis et enfin chef dans le restaurant Le café des couleurs, assez connu à l’époque. Cette expérience m’a bien forgée, ça a été très dure, mais très enrichissant. Après quelques années, j’ai monté mon propre restaurant avec ma copine de l’époque, Marlène (aujourd’hui caviste chez Mademoiselle Carafe à Gaillac). On avait donc créé le Café Maje, rue des Filatiers à Toulouse. On l’a eu pendant 6 belles années, puis on a arrêté parce qu’on a eu des enfants toutes les deux au même moment. Le rythme ne permettait pas d’être autant présente qu’on l’aurait souhaité, on a donc fait le choix de vendre.  

Mon projet de traiteur mûrissait depuis un moment, mais je n’avais pas les fonds nécessaires pour me lancer. J’ai donc repris 4 ans dans une brasserie, puis j’ai tout arrêté pour faire une formation en pâtisserie. A l’issu de mon CAP j’ai travaillé chez Yannick Delpech à la pâtisserie Sandyan avant de lancer l’Ateliette en 2018.

Du coup, l’Ateliette c’est quoi ?

C’est un service de traiteur « attentionné ». Mon objectif était de faire plaisir, travailler sur le beau, tester des recettes, faire marcher ma créativité pour des commandes particulières. Ce que mes parents m’ont transmis durant mon enfance, j’ai souhaité le valoriser avec l’Ateliette. Je me suis fait connaître avec « La cantine à roulettes », un petit triporteur stationné devant le jardin des plantes. J’ai trouvé là des clients fidèles qui m’ont permis de démarrer. On travaille exclusivement sur de l’événementiel. On participe aux moments exceptionnels de la vie, on remet le plaisir au cœur de la démarche. Les gens ont envie de tester les choses, se faire plaisir, prendre leur temps. On travaille donc aujourd’hui pour des entreprises mais également beaucoup de particuliers pour tous types d’événements (mariages, baptêmes, réceptions…).

Dans la démarche de L’Ateliette, il est aussi important d’être disponible et à l’écoute des clients. La personnalisation des buffets est primordiale pour nous, nous accompagnons nos clients et notamment les couples lors de la réalisation de leur menu.

Comment se passe justement cet accompagnement ?

On commence d’abord par un premier échange, pour comprendre ce qu’ils veulent, voir comment ils envisagent leur repas et vérifier qu’ils se retrouvent dans notre démarche. Nous travaillons avec des produits de saison et locaux, c’est vraiment important pour nous. En plus de cela, nous nous engageons pour la planète avec une démarche zéro plastique et une limitation des déchets et du gâchis alimentaire. Nous travaillons beaucoup sur des formats de choses à partager, des planches conviviales, du « finger food ». Nous avons vraiment réfléchi à la qualité de ce que l’on proposait. Ce premier rendez-vous nous permet donc de voir s’ils sont sensibles à la démarche et s’ils nous font confiance pour leur créer un buffet personnalisé, à leur image. On demande souvent aux gens de nous parler de leur plat préféré, le premier dessert mangé ensemble, des idées qui nous permettront de leur créer LEUR buffet.

Et toi justement, quel est ton plat préféré ?

Alors j’aime énormément de choses, c’est dur de choisir. Je crois que je vais opter pour une « Aubergine Parmigiana », j’adore vraiment les aubergines.  

Et ta madeleine de Proust, ce qui te ramène à ton enfance ?

Je dirais la mousse au chocolat, pour celle de ma grand-mère ou les Bugnes comme on les fait à Lyon.

As-tu un conseil pour les futurs mariés ?

Ce que je leur dis toujours c’est de penser à eux. Souvent ils essaient de faire en sorte que le repas convienne à tous en s’oubliant un peu. Il ne faut pas hésiter à se faire plaisir, car c’est leur journée ! L’important c’est d’avoir quelque chose de généreux et qui leur ressemble. Il ne faut vraiment pas hésiter à s’écouter, il n’y a pas d’idées farfelues, on fait ce qui vous plaît. Si les gaufres c’est votre truc, on vous fera un buffet de gaufres ! L’essentiel, c’est que cela vous fasse vraiment plaisir.

Pssst ! Pour le plaisir des yeux on vous laisse découvrir la galerie !